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14 février 2024 3 14 /02 /février /2024 09:06

Hello les blogos ! Tu sues réaliste la blogose !

 

A l’occasion du Dali de Quentin, qui n’est pas une contrepèterie, ni une contreroterie, voyons en ce jour la recette de l’aligot, spécialité cuculinaire originaire de l’Aubrac, à cheval sur mon dada sur l’Aveyron, le Cantal et la Lozère, trois départements où rire tient du miracle.

Pour six personnes anormalement constituées, disons pour trois personnes de constitution déterminée, prenez 500g. de pommes de terre à l’air farineux et pluchées, faites les cuire 20 à 25min. dans une casserole d’eau mais néanmoins solide. Egouttez et ne soyez pas sourd, puis réduisez-les en purée et assaisonnez avec du beurre, de la crème, de l’ail sans os, ou des aulx sans aïe, sel, poivre.

Prenez 300g. de tomme fraîche d’Auvergne, ce qui n’est pas une sinécure, et détaillez-la en très fines lamelles, ce qui correspond, d’un point de vue de la finesse, à l’encéphalogramme plat d’un Gérard Colomb mort, ou celui d’un Gabriel Attal vivant.

Sur feu doux, ajoutez le fromage à la purée. Pendant une bonne quinzaine de minutes, battez la masse, qui peut être considéré comme contrepèterie, avec une grande cuillère en bois, en formant des « huit », ou « Wuit » si vous êtes Belge, ce qui est attristant, et en la soulevant jusqu’à obtenir une pâte lisse qui se détache des parois de la casserole et qui file. Pas bien loin je vous rassure.

Voilà pour la recette de l’aligot, qui je le rappelle est originaire de l’Aubrac et non du Salvador où le plat traditionnel est le pupusa, tout aussi roboratif que l’aligot dont l’étymologie remonterait aux desideratas de moult partis de droite extrême, qui grimpent tout autant que les températures, et qui corrèle « Ali » à « Go », afin de signifier que la crise écologique est avant tout liée à la migration, selon ces mêmes partis.

Mais bon, comme le disait Salvador Dali : « Ma vie entière a été déterminée par deux idées antagonistes : le sommet et le fond. »

Et on le touche.

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14 février 2024 3 14 /02 /février /2024 09:05
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13 février 2024 2 13 /02 /février /2024 05:19

Hello les blogos ! Creeee Creeee la blogose !

Bon d'accord, l'injonction dont je ne cesse de vous rabâcher les oreilles tel un mantra et qui préconise de s'émerveiller plutôt que d'angoisser en ce bas-monde peut à la longue irriter la caudale, sinon signifier l'aliénation dont je pourrais être la victime. Mais la réalité parfois balaie d'un revers de main ces deux postulats derniers. J'en veux pour preuve la journée d'hier.

Ploum Ploum !
Dès le midi, l'incongruité du climat actuel était actée. Le soleil semblait au zénith, un zéphyr faisait risette et la chaleur était anormalement éminente. La porte ouverte, je mangeai attablé et la quiétude de l'environnement apportait une cordialité bucolique plutôt amène. La fin du monde, comme j'aime à la dire, était pleine et entière mais surtout très belle. Puis, après le menu repas et comme je suis en télétravail depuis le vingtième siècle, je me plongeai dans les bras de Morphée pour une méridienne amie.
Ce fut d'abord un bruit qui s'insinua dans mon esprit assoupi. Dans un demi-rêve, l'insolite grincement inconnu m'attirait vers un cauchemar dont je ne voulais pas. Puis ce fut un tumulte bruissant et enfin un tapage très peu nocturne. Bon, il fallait cesser la sieste et retrouver le réel. Et quel réel ! A peine une heure après le premier assoupissement, le soleil était désormais masqué par une épaisse couche de nuages, le zéphyr était devenu un tonitruant suroît et la chaleur ambiante n'était plus qu'un pâle souvenir. On se serait cru en pleine tempête et j'entendais rugir partout le diable rieur. Les objets et ustensiles extérieurs étaient libres de se disperser à l'envi. C'est alors que des cris que je crus mécaniques m'interpellèrent. Je cherchais sur la route un groupe perdu de cyclistes, qui plus est de cyclistes perchés sur des vélocipèdes d'un autre temps dont le mécanisme couinait comme certaines de mes nuits endiablées. Que couic, nada, personne en vue. Puis je levai les yeux. C'est alors que l'émerveillement dont je souffle les braises pour les magnifier m'emplit la chair et l'âme.
Un vol de cigognes qui peinait au vent fou tentait par couches successives d'atterrir non loin de mon atelier-home en une attitude très aéroplanique, les ailes recourbées, les pattes verticales tels des trains d’atterrissage et le long cou tiré au maximum. Et enfin, elles atterrirent, elles étaient une bonne vingtaine en tout.
Un vol de cigognes.
Et vous voulez après ça que j'angoisse et que je cède à l'éco-anxiété ? Que nenni. Je m'émerveille et basta la fin du monde et vive les giboulées de mars.
Des cigognes au long bec.
C'est La Fontaine qui badine et qui régale.

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13 février 2024 2 13 /02 /février /2024 05:18
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6 février 2024 2 06 /02 /février /2024 08:53

Hello les blogos ! Bingo la blogose !

Je voudrais ici glorifier le savoir-faire. Cette "pratique aisée d'un art, d'une discipline, d'une profession, d'une activité suivie; habileté manuelle et/ou intellectuelle acquise par l'expérience, par l'apprentissage, dans un domaine déterminé."
Ce qui parfois différencie l'artisan de l'artiste.
Appliquons celui-ci dans un domaine particulier et spécifique, celui de la pizza.
La pizza a ceci de commun avec la procréation, c'est qu'elle suscite à priori une habileté tout à fait commune et élémentaire. Et si dans le deuxième cas, il suffit de glisser la zigounette dans le pilou-pilou, dans le premier, il suffit d'étaler la pâte, de la garnir et d'enfourner le tout.
Or, si, pour continuer dans l'exemple plus ou moins caduc susdit, l'aptitude à forniquer en vue de procréer occasionne presque à chaque fois un résultat probant, malgré quelques ratés infructueux, l'insane PMA peut pourvoir à la défaillance, celui de la genèse de la pizza n'apporte en revanche pas toujours un bénéfice salvateur. J'en veux pour preuve les nombreuses pizzas scélérates qui lorgnent plus du côté de la tarte, celles qui singent la peau flasque des culs blancs qui ne savent que s’asseoir, celles qui de rébarbatives passent allègrement à innommables, celles dont la garniture n'est plus à faire et n'aurait jamais dû l'être, garniture hétéroclite dite de "fond-de-frigo" générée par un savant psychopathe de type sadique, celles qui n'associent jamais le bon goût de la pâte à celui de la garniture, souvent épars, et toutes celles qui se gèlent le cul sur les étals de nos supermarchés dont on peut admettre qu'elles ont, non seulement la forme et la couleur fielleuse d'un freesbe, mais également le goût.
Et puis, il y a LA pizza. Celle qui n'exige pas seulement d'être faite mais qui requiert ce fameux savoir-faire. Un savoir-faire rigoureux, appliqué et diligent. On ne naît pas pizzaïolo, on le devient. On peut savoir faire avec modestie et une once de dilettantisme une crêpe, des frites ou un sandwich américain, bien que tout cela mérite néanmoins un tour de main et pas de pied, la pizza réclame une maestria toute autre et singulière. Par le biais avant tout de la pâte, à pizza et pas à pain, harmonisée à l'huile d'olive, et par le génie simple de la garniture la plus souveraine : tomate/fromage/olives, agrémentée de quelques herbes méditerranéennes idoines, voire d'anchois. Basta ! Les amatrices et teurs de la pizza sauce blanche, chèvre miel, hawaïenne et, pire, la calzone, insulte suprême au raffinement plébéien, peuvent aller se rhabiller chez Gémo, voir mourir, sinon mourir chez Gémo. Peuvent décéder ainsi toutes celles et ceux qui se sont improvisées pizzaïololos dans des restaurants plus serbes qu'italiens, comme on s'improvise aquarelliste ou socialiste.
Et puis, il y a LA PIZZA. Celle "Chez Etienne", 43 rue Lorette au Panier, à Marseille, non loin de la cathédrale La Major, qui reste à ce jour une insulte à l'architecture, tout comme le Sacré-Cœur, et probablement une ode vomitive à la Pizza Hut, célèbre et consommée à la FNSEA.
Et terminons cette chronique par une citation sur la pizza, si si ça existe, Google sois en remercié : "Je ne suis pas Dieu, mais si j'étais Dieu, ¾ d'entre vous seraient des filles, et le reste serait de la pizza et de la bière."
Une bien belle phrase très compatible à ce siècle que l'on doit à Axl Rose, le chanteur Pizza Hut de Guns N'Roses.

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6 février 2024 2 06 /02 /février /2024 08:52
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31 janvier 2024 3 31 /01 /janvier /2024 08:06

Hello les blogos ! Eat the rich la blogose !

C'est l'hiver. Enfin presque. Les parasites issus de l'infiniment petit s'ébrouent la caudale et les bourgeons frétillent du pétiole comme un avant-goût d'un printemps silencieux. Du coup, les plats digestes et zéphyriens que sont la raclette et la tartiflette se raréfient. On préfère se sustenter dès lors d'un gaspacho plutôt que d'une garbure ardente. Dont acte.
C'est pourquoi en cette fin de janvier, je vous propose un plat de l'entre-deux, un mets goûtu qui ravira aussi bien les adeptes de la fondue grasse que les prosélytes de l'étamine au jus de coriandre. Aujourd'hui, voyons le hachis de riche à la mode champenoise, recette chérie d'Olivier Besancenot.
Prenez un riche de taille normale. Sur le marché de Davos, le prix au kilo était encore il y a une semaine accessible. Je rappelle que le prix au kilo du riche est indexé sur celui du prélèvement à la source de son impôt sur le revenu. Pour ne pas dire quasiment nul. Prenez donc un riche, désapez-le et revendez ses nippes sur Alibaba.Com afin d'acheter les ingrédients nécessaires à la suite de la recette. Avec le reste, payez-vous un voyage dans les îles à la con car, après tout, il n'y a pas de raison que ce soient toujours les mêmes qui polluent. Une fois désapé, suspendez le riche encore vivant à des crocs de boucher par les pieds. Incisez la peau au niveau des mollets et tirez-la un d'un geste prompt comme vous le feriez pour un lapin. Vous enlèverez la peau de la tête de la même façon, en ayant coupé préalablement les oreilles. Celles-ci étant de toute manière inutiles tant le riche est sourd au tumulte ambiant et pernicieux. Puis, à l'aide d'un opinel émoussé, étripez-le. S'il est encore vivant, c'est mieux et ça fera rire vos enfants. Plongez les viscères récupérés dans un bouillon, après cuisson, mixez-les et mettez de côté.
Découpez le corps du riche en ne gardant que les bons morceaux. Évitez le cerveau tant il est de toute façon exsangue. Hachez menu la chair et mettez le tout dans un saladier. On peut éventuellement, si végan vous êtes, remplacer la viande hachée par des lentilles. C'est dégueulasse mais plus compatible.
Pour la purée, prenez des pommes de terre bretonnes. Pour une fois que cette région a des avantages, il serait inutile de s'en abstenir. Mélangez le tout avec du chou braisé, des carottes et des oignons, faites cuire à l'eau, puis écrasez les ingrédients à l'aide d'un presse-purée, appelé également la presse-bolloré qui annihile toute sagacité. Ajoutez ensuite de la crème, du lait, du beurre, de l'huile d'olive, du goût quoi, puis assaisonnez selon votre préférence.
Dans un plat idoine, alternez couche de riche et couche de purée, pour terminer par une couche de purée. Vous pouvez également parsemer de fromage râpé le tout. Enfournez 20 à 25 minutes. Terminez par cinq minutes sous le grill pour faire gratiner. Pour un riche, c'est la moindre des choses, étant la fleur du gratin, il est plus que nécessaire de le faire cramer.
Pour accompagner le hachis de riche à la mode champenoise, préférez un vin issu des vignes acquises par ces derniers, un beaujolais prestigieux ou un Yquem. Ne reste aux pauvres que des vins issus de la culture biologique, dégueulasses mais plus compatibles.
Bon appétit.

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31 janvier 2024 3 31 /01 /janvier /2024 08:04
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28 janvier 2024 7 28 /01 /janvier /2024 08:08

Hello les blogos ! Grrr Grrr la blogose !

Il y a un mois de cela, lors d'une matinée de gelée incisive, sortant de mon atelier-sweet-home afin de fertiliser la plaine d'un colombin prodigue et altruiste, le mien, j'ai pris le pont de bois devant chez moi et, ignorant que celui-ci était recouvert d'une généreuse couche de glace, nous étions à l'heure où l'on confond le chien du loup, au deuxième pas alerte, j'ai vu soudainement mes deux pieds chaussés de bottes au même niveau que mes yeux. L'incongruité de la situation m'a à peine effleuré l'esprit quand j'ai compris néanmoins et instinctivement que la chute allait être fatale. Elle s'est effectivement produite et, de tout mon poids depardieuesque, je me suis rétamé la gueule en m'affaissant sur mon bras, droit il va sans dire, celui qui me sert d'outil pour mon métier d'artisan. La douleur fut crue et soutenue. Mon bras droit n'était certes pas cassé mais il en avait tous les symptômes. Et cette affliction incessante n'a cessé et ne cesse encore aujourd'hui d'inhiber et de paralyser mon quotidien. Quant à mon âge, finement avancé mais pas encore pourri, il recule à l'envi d'une guérison tant espérée. Il faut faire preuve alors d'une patience qui n'est pas le point fort de notre société où le délétère "24H/24, sept jours/sept" est de mise. Dont acte.
J'ai fait les démarches sanitaires requises et, malgré cela, le mal persiste bien que moindre désormais. J'ai même vu un ostéopathe et me suis rendu compte que ce joli métier était quelque peu inaccessible pour les souffreteux va-nu-pieds. 50 euros la cession d'une demi-heure, ça éloigne les gueux et la convalescence. Un peu comme si, je prends un exemple le plus abracadabrantesque, l'on érigeait un Gabriel Attal les pompes Louboutin dans le purin face à des manants culs-terreux. J'imagine et je ris, et pas que de veau. Bref.
Et alors que mon métier était contraint de ralentir sensiblement la cadence, j'ai constaté qui plus est que bon nombre de faits et gestes quotidiens étaient devenus plus éprouvants que d'habitude. Dès le matin de ce vol-plané ubuesque, le simple acte de se torcher le saint-fondement avec le bras gauche était pour le coup une démonstration d'une malhabilité assez risible. Mes doigts s'en souviennent. Quant au matinal brossage de dents, après avoir lavé mes pognes je vous rassure, l'inexpérience était telle que j'avais inversé le trémoussement habituel. Plutôt que d'agiter ma main, c'était ma tête qui branlait du chef. Ridicule. Et j'oublie les ondulations inénarrables pour enfiler un pull, les convulsions grotesques pour déboucher une boutanche de jaja, vive le cubi, l'exercice funambulesque pour desceller un bocal, jusqu'au baroque tour de force de la pratique de l'onanisme matutinal. Un enfer. 
J'envie dès lors l'ambidextrie et je me sens depuis ce jour funeste aussi con qu'un manchot devant un joystick Xbox. Ou comme un paysan devant une déclaration de la PAC. Ou comme Gabriel Attal devant une bouse de vache et inversement.
Ce qui me fait dire que sans la droite, la gauche est gauche.
Ce qui est loin d'être gai.
Comme le disait Aristote : "L'espérance est le songe d'un homme éveillé."
Je vais aller me coucher du coup.

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28 janvier 2024 7 28 /01 /janvier /2024 08:07
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