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12 décembre 2023 2 12 /12 /décembre /2023 07:41
A tribute to ...

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11 décembre 2023 1 11 /12 /décembre /2023 10:23

Hello les blogos ! Gnarf Gnarf la blogose !

 

Comme aurait pu le dire Parmentier : « C’est un peu haché mon cher ! »

Oui, il est vrai que mes publications sont saccadées et décousues. Mais que voulez-vous, la mise en œuvre d’une telle entreprise, quelle soit hebdomadaire ou quotidienne, à l’aide de mes moyens actuels, pour le moins aléatoires, maigres et sujets aux desideratas de l’astre solaire, est périlleuse, sinon stochastique, pour reprendre le cri du gueux lilliputien. Mais je vais y arriver. Et mon ambition, certes numérique, du site où seront exposées les illustrations vénales, se précise petit à petit. A suivre et à paraître.

Sinon, vendredi 15 décembre, sur le site de la Biocoop d’Auch, avec quelques consœurs et frères, je serais présent en chair et en cher afin de vous présenter celles-ci, autour d’un vin chaud et de quelques ardentes gaufres. Espérons-le, également grasses.

Je vais organiser en outre un tout p’tit marché de Noël au sein de mon atelier, très certainement le samedi 23 décembre, et tout cela si le temps le permet, avec un Râ très lovely, une température proche de celle que l’on trouve dans la rosette annale et moult breuvages plus ou moins vinicoles.

Merci en cela à toutes celles et ceux qui consomment, produisent, voyagent et polluent afin de maintenir un climat plus que délétère et à même de se dorer la pilule en plein frimas.

Merci à vous !

A bientôt donc …

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11 décembre 2023 1 11 /12 /décembre /2023 09:19
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11 décembre 2023 1 11 /12 /décembre /2023 09:18
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2 décembre 2023 6 02 /12 /décembre /2023 08:02

Hello les blogos ! 28 smack la blogose !

 

(Suite)

Où l'auteur, après avoir eu un songe de lubricité antédiluvienne en sa masure, s'extrait de sa couche pour aller pisser un coup. Et s'il fallait anticiper inutilement, il s'ingénie à pisser deux coups et sans coup férir. Ce qui en retranche un.

Retour au réel, retour à la nuit manteau et la nature alentour.

(...)

Comme je suis un homo sapiens sapiens de type mâle, avec un attribut plus ou moins confortable, je pisse debout, les jambes nues écartées, deux maigres chausses aux pieds, un tee-shirt noir à manches longues pour toute toge écrue.

Au-dessus, un ciel chargé de nuages, avec quelques trouées. En celui-ci, une lune encore grasse. Une luminosité estompée figure un pâle réverbère opalin. Et je pisse.

Derrière moi, j'entends une clochette feutrée. Un troupeau de brebis a élu momentanément domicile dans le champ sur le haut. Un oiseau nocturne ébroue quelques branches. Une trouée plus large laisse entrevoir une brassée d'étoiles.

Et je pisse.

Lucrèce Borgia est quelque part dans cette brassée, tout comme désormais Hubert Reeves. Des poussières d'étoiles traversant ma chair.

Un frisson m'étreint le derche. Je laisse choir la goutte ultime et je rentre dare-dare dans la ferme et preste intention de me lover sous la couette, je l'espère, encore chaude de ma présence passée. Je reconditionne mon traversin et escompte retrouver avec délice mes délicieux fantasmes.

Peine perdue. Zut et crotte, cornegidouille et zarzuela.

Et pourtant, je ne devrais pas être surpris tant un songe chasse l'autre avec une rapidité inouïe et une désinvolture caractérisée, même nourrie d'une conviction volontaire.

Bon. C'est comme ça. Je suis un homo sapiens sapiens. Le sommeil profond est à une lisière indécise qui s'éloigne à mesure que je m'en approche. J'ai pissé debout, sous la lune et c'est ainsi.

Et je pense, les yeux ouverts sur le noir de la nuit...

... quel privilège tout de même. Celui de pisser sous les étoiles. Seul. Sans un égal homo sapiens sapiens à mes côtés. Sans nulle autre empreinte humaine visible. Seule la nature. Une nature dont je ne m'isole aucunement. Je suis. Immobile et silencieux.

Que n'a-t-on fait tout ce temps passé pour s'éloigner ainsi des joies premières et nullement insensées ? Pisser, manger, boire, respirer. Et bien d'autres encore. Lire, caresser, admirer, ouïr, jouir, marcher, rire, observer. Que faudrait-il chambarder pour être à nouveau homo sapiens sapiens en un monde serein où la mésange lorgne avec recul cette masse d'atomes qui raisonne si mal, ou pas du tout ?

Les réponses sont multiples. Les solutions sont connues et révélées à travers le monde.

Moi, je pisse debout. Tous les soirs, sous l'espace éclatant d'incertitude. Je ne veux pas de chiottes douillets, ni de couloirs profonds et sécurisants, d'une lumière à ce point empirique qu'elle n'est pas réfléchie. Je ne veux pas d'avions synonymes de liberté et de découverte qui me corrompent le ciel de nuit, je ne veux pas l'exotique saveur qui fleurit les tablées boursouflées d'extatiques mortifères, ni la mobilité sans répit, ni la vitesse et le temps compté.

Je pisse debout sous les poussières d'étoiles.

Vivement la COP29.

D'ici là, ma trace numérique aura peut-être péri. Et je vous attendrais dès lors, au pied des coteaux, une nuit entière et pleine, et l'on pissera debout, ou accroupi, Hubert Reeves nous sourira et notre esprit, moins tortueux, sera prêt à tout pour en accroître l'intérêt.

Salut Jim !

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1 décembre 2023 5 01 /12 /décembre /2023 11:22

Hello les blogos ! 28 smack la blogose !

De même que la joie a perdu face au capitalisme, les mots ont perdu face aux images. Pourquoi écris-je alors ? Je suis intrinsèquement un fabricant d'images et comme il faut parfois aller contre-soi, afin d'être avec l'autre, j'écris pour à loisir me signifier l'absurde quête que j'entreprends depuis la nuit des temps. 

Et il faut bien l'admettre, la nuit détend. Elle apaise le réel, elle alanguit l'âme. Elle fait don du soir et du noir pour mieux éveiller l'esprit. Place dès lors à l'imagination. Mieux encore, à l'imaginaire. Un imaginaire qui se nourrit des images imaginées. Pressons-les et extrayons-en des mots.

Phrasons.

" Il en va de la nourriture comme du sexe, des bains, du sommeil et de la boisson : leurs effets ne durent pas. Toutes ces choses se répètent, mais sont en nombre fini. La vie est une expérience proche de la mort et notre esprit tortueux est prêt à tout pour en accroître l'intérêt." Ces mots sont de Jim Harrison.

J'ai lu son phrasé hier soir avant de clore le jour et de m'enfouir dans la nuit, là où les choses prennent vie. L'imaginaire s'est alors mis en branle.

J'étais nu, ou vêtu d'une toge écrue, autour de moi, adossé à un long sofa antique, des corps, de la chair et des galbes. J'ai reconnu des visages. Il y avait là Lucrèce Borgia, chère à ce Jim susdit, un soupçon de Monica Vitti et une évanescence charnelle de Bernadette Laffont, sa gouaille gnostique et son sourire cravache. Pas d'hommes. Je rêve, mais suis encore maître du jeu. Un jeu du dix-huitième siècle. Mes lectures ont été adossées au Lagarde & Michard, deux sympathiques mâles lettrés et mal lunés.

Ploum Ploum !

Tout autour enfin, des bouteilles et des mets, des odeurs perceptibles de truffe blanche, de whisky écossais et d'exotiques fruits.

Je ne crois pas avoir prononcé un seul mot, je voyais mes lèvres s'ouvrir et se refermer mais nul son non-structuré n'en sortait. À peine des murmures de satisfaction et de plénitude sensuelle. Je me délectais de cette frontière entre mon "désir de" et l'imaginaire débridé. Mon surmoi était déifié.

Puis une envie est survenue. Pas celle liée aux désidératas des plaisirs convoqués. Une envie organique, réelle et prégnante. L'envie de pisser.

Lucrèce Borgia s'est alors diluée dans un Bandol aux contours indéfinis, les lèvres brûlantes de Monica Vitti ont suivi les effluves d'un fruit mûr et se sont évaporées, tout comme se sont dissipés les galbes des mets, des muses et des mues. Seule la nuit est advenue. Et l'envie de pisser plus présente encore. Il a fallu se lever, se mouvoir, s'extraire du plumard. Dont acte. 

Je précise à cet instant que je ne loge pas en une maison où les chiottes sont contiguës à la chambrée, avec une lumière activée par un interrupteur et une chaleur diffuse, même menue, d'un intérieur qui a été chauffé. Les chiottes sont dehors, la lumière est frontale et la chaleur, tout comme la chandelle du Pierrot, est morte et non avenue, ni attendue.

Ainsi, il faut aller dehors où la nuit tisse les frimas et où les autres nous s'enjaillent.

À suivre ... *

* Cette admirable chronique parlera de nature, de joie et d'homo sapiens sapiens original. A l'occasion de la COP28, il était urgent d'y pourvoir.

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1 décembre 2023 5 01 /12 /décembre /2023 11:21
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29 novembre 2023 3 29 /11 /novembre /2023 09:52
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29 novembre 2023 3 29 /11 /novembre /2023 09:51
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27 novembre 2023 1 27 /11 /novembre /2023 07:52
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