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4 mars 2024 1 04 /03 /mars /2024 08:36
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4 mars 2024 1 04 /03 /mars /2024 08:35
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4 mars 2024 1 04 /03 /mars /2024 08:34
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4 mars 2024 1 04 /03 /mars /2024 08:34
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20 février 2024 2 20 /02 /février /2024 09:27

Hello les blogos ! Grumph (suite) la blogose !

 

… où l’on retrouve Josiane, perdue et percluse de douleur dans la pénombre de la grotte où elle s’était réfugiée.

 

Sans lumière, une fente au front après son choc d’où perlait un filet de sang, Josiane n’en menait pas large et tremblotait d’effroi. Elle tenta par tâtonnements sur les parois alentours de retrouver le chemin qui la mènerait à son point de départ, vers la lumière du jour et l’entrée de la grotte. Les anfractuosités épousaient ses mains et, après un long effort, multipliant les chutes et les accablements et les découragements, elle distingua enfin la lumière de l’espérance et son salut. Arrivée à destination, retrouvant la chaleur du feu de camp, Josiane s’assit et tenta de se ressaisir et d’éteindre une angoisse de mort qui lui minait l’âme.

Une des femmes du clan l’aperçut et fut horrifiée de tout ce sang qui lui masquait son visage pourtant si laid. « Mais qu’est-ce que tu as fait encore Jojo ?!! Tu as vu ta tronche ?!! Et t’étais où ? » Puis, après un silence emplie de consternation, cette femme, qui avait pour nom Gertrude, essuya le visage et les mains de Josiane avec un peu d’eau et de crotte de bique, puis les rinça avec de la pisse d’aurochs. « Alors, t’étais où ? » « Je m’étais réfugiée au fond de la grotte où j’ai trouvé un lac dans lequel je me suis baignée, c’est alors que je me suis cassée la gueule, d’où ma tronche de menstruations carabinées ! Ca va sinon !» répondit Josiane qui en avait plus que marre de sentir la pisse après la toilette. Et son entourage de s’en tamponner le coquillard derechef.

Après deux jours, Gérard et son clan de chasseurs plutôt cons s’en retournèrent et les femmes, les vieillards et les gniards célébrèrent leur retour, la bave au groin et les yeux injectés de sang. « Nous sommes désolés, déclara Gérard, mais aujourd’hui nous n’aurons pas de viande à se glisser sous la lippe. Le mauvais sort en est jeté et nous sucerons des racines pour toute libation. Ceci dit : bonjour quand même !» A ces mots, la communauté fit grise mine, les gniards se mordillèrent les doigts pour toute carne et Josiane en profita pour remettre le couvert. « Ah bravo les nullos ! Et après ça, vous me dites qu’une femme n’est pas capable de chasser !?! Ben mon con en sang, je peux vous dire que vous êtes tous des ganaches de première ! Ah bravo ! Tenez, sucez plutôt des étamines de pavot bande de crevards ! » Et Gérard de s’émoustiller la caudale en bannissant une bonne pour toutes cette hystérique de Josiane qui faisait rien qu’à faire chier son monde et en profita pour regretter l’insondable douleur de la non présence de Freud, à ce jour très lointaine. Josiane, toujours émue de la connerie vachement ambiante, prit cette fois-ci une palanquée de bois en flamme, une brassée de plantes et de racines, et s’enfuit dans la coulée au fin fond de la grotte, là où l’attendaient la quiétude d’une solitude choisie et un lac salvateur et apaisant.

Elle arriva en son lieu d’exil et pleura de tant de désillusion sur la nature humaine. Puis, elle leva les yeux et la surprise d’un spectacle inédit la suffoqua et lui fit perdre instantanément l’affliction dont elle se drapait par dépit. En lieu et place de l’endroit où elle s’était ravagée la gueule, sur la paroi en particulier, se dessinaient de multiples mains rouges, une explosion maculée de même teinte, là où son visage avait fortement percuté la pierre, et un trait noir franc faisait un lien sans précédent entre deux traces de sang, un trait que Josiane attribua au bout de bois, alors en flamme, qu’elle avait cassé en tentant de ne pas s’estramasser la gueule après avoir buté sur la marche.

Emue de tant de beauté, Josiane ébaucha d’autres traits à l’aide d’un nouveau bâton cramoisi, esquissant ce qui lui était interdit de chasser, un aurochs.

 

Ainsi, Josiane fut la toute première artiste de l’histoire de l’Humanité, inventant l’art pariétal et, de même, le sourire induit face à l’art tout court de la part Gérard (m’en vu un con pareil) qui fut invité néanmoins par Josiane afin d’admirer ses œuvres et qui fut soufflé de tant de grâce chez une gonzesse aussi laide.

Heureusement, ça a changé.

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20 février 2024 2 20 /02 /février /2024 09:23
Jeu de mots laids

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19 février 2024 1 19 /02 /février /2024 05:49

Hello les blogos ! Grumph la blogose !

Il y a de cela 40 000 ans, un lundi à l'aube, Josiane, 16 ans, fine brindille menue, boudait drue sur une souche sèche. Le chef de clan, Gérard, grande brute à la tignasse rousse, lui avait à nouveau interdit de participer à la partie de chasse mensuelle. "Une femme à la chasse ? Et pourquoi pas cheffe de clan aussi ?" La réplique de Gérard provoqua chez ses hommes de main d'étonnants borborygmes joyeux proche de l'éructation rigolarde. "Et pourquoi pas ?" répondit Josiane visiblement émue de cette disgrâce machiste qui ne portait pas son nom jadis. "Je sais aussi bien manier la lance que vous et perce n'importe quel flanc de n'importe quel aurochs ! Cornegidouille !" "Poil aux couilles !" ajouta Gérard, d'où une nouvelle éructation rigolarde commune, puis il haussa les épaules et d'un geste martial invita sa horde à prendre le chemin pour s'en aller quérir la carne. Et Josiane de bouder drue.
Elle tourna la tête par dépit et vit les autres femmes pouffer sous cape qu'elles n'avaient pas. Autour du feu, celles-ci s'agitaient, les unes rangeant le bois au sec, les autres ramenant des brassées de plantes et de racines, les vieillards de trente ans se frottant les rotules usées et les enfants de se jeter des pierres en poussant des grognements d'animaux, bref, toutes et tous s'en tapant le coquillard comme pas deux. "Au lieu de pouffer comme des dindes, vous pourriez me soutenir merdre de merdre ! Sinon, dans quelques centaines d'années, on nous prendra que pour des bouses de Néandertal, toutes juste bonnes à faire la popote, à torcher des gniards plus cons que la moyenne et à se mettre à quatre pattes pour le bon plaisir de ces crasseux et vils hurluberlus !"
"Poil au cul !" lâcha une des femmes toute gaite, ce qui provoqua instantanément un gloussement hystérique très éloigné du rire attendu. Ce qui démontre une fois de plus que le rire est le propre seul de l'homme. Josiane, dépitée comme jamais, arracha violemment un long bout de bois du feu et partit contrite au fond de la grotte pour une solitude choisie et salvatrice face à la connerie décidément vachement ambiante.
Elle s'enfonça tant et tant au fond de la grotte, qu'elle trouva une saignée dans la paroi et prit le boyau pour se plonger plus loin dans la pénombre minérale où personne n'était allé jusqu'alors. Ne voir plus personne était son seul désir. Elle trouva dès lors après un long cheminement une immense salle voûtée avec en son centre un petit lac d'eau claire. Ebahie par tant de beauté, elle posa le bout de bois en flamme et décida de prendre un bain tout en admirant les parois qui semblaient s'animer à la lumière vacillante. Tout n'était que luxe, calme et volupté. 
Ses nerfs trop tendus se détendirent enfin et Josiane, emplie d'une sérénité retrouvée, décida de retrouver sa communauté, d'autant plus qu'elle avait les crocs qui gnolaient. Elle prit donc le chemin du retour et, la flamme amoindrie, se prit les pieds dans une marche acérée et se fracassa la tête sur l'une des parois de la salle voûtée, le bout de bois se brisant net. Plus de flamme, plus de lumière, Josiane, un filet de sang s'écoulant dans son œil droit, prit conscience de son écueil implacable et sentit la mort lui faire risette.

Josiane retrouvera-t-elle la sortie ? Puisera-t-elle la force nécessaire pour rejoindre l'extérieur et à nouveau s'exaspérer des us et règles en cours chez les connes et cons pas très sapiens à l'époque ? Mourra-t-elle ?
Vous le saurez prochainement dans la chronique à venir dont le suspense vaut son pesant de cacahuètes.
A suivre ...

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19 février 2024 1 19 /02 /février /2024 05:48
A tribute to ...

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