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23 avril 2024 2 23 /04 /avril /2024 05:50

Hello les blogos ! Sapiens-toi la blogose !

Partons en balade. Je m'adresse essentiellement aux 18 % de nos cons citoyennes (grâce soit rendue à Damasio pour qui, dans la langue, le féminin est l'égal du masculin et tout autant naturel dans l'usage) donc aux 18 % de nos cons citoyennes qui font dans la campagne, dans la province, en cette curieuse zone qu'est la diagonale du vide, dans le trou du cul du monde, appelez-le comme vous le souhaitez et partons en balade.
Chaussons-nous, ouvrons la porte et nos mirettes et esgourdes, respirons un grand bol et laissons-nous absorber par la nature, notre matrice.
La vie vit tant que c'en est grisant. Le rossignol s'est enfin tu, les sauterelles sautent, le coucou chante comme il s'appelle, les merles fusent le long de la haie, les pas pillons s'emmerdent et les papillons, qui en sont, folâtrent follement, les moustiques s'astiquent le dard, les corneilles baillent et les palombes demeurent. Allons par là. Frisons l'orée et ... ah oui, j'ai omis un léger détail. Où avais-je la tête ? Quand je précise "frisons l'orée", ce n'est pas une clause de style ou une licence poétique, c'est désormais une réalité. Une loi, une jolie loi datant du 2 février, interdirait à priori l'accès des "propriétés privées rurales et forestières" et serait sanctionné d'une contravention de quatrième classe. Il n'est donc plus question d'entrer en forêt, ni de pénétrer, avec ou sans consentement, il faut longer ou friser l'orée du bois. 
Vous voyez le genre ? 75 % de l'ensemble des forêts, privées donc, pourraient être illégales d'accès. Sans compter les querelles sur les chemins, qu'ils soient vicinaux, ruraux, communaux et, toujours plus nombreux, privés, que sais-je, les champs cultivés, ceusses qui sont recouverts de panneaux solaires, ceusses où les ovins paissent et autres, les réserves LPO, les grandes propriétés bourgeoises ceintes, les prairies protégées où pullule pourtant les orchidées, les domaines de chasses hors-sol qui singent les aristocrates, voire crades, bref, la balade en prend un coup, elle en chie et conchie la flâneuse et le badaud.
Merde et zut ! 
Partons donc en balade ... raisonnée et raisonnable.
Il faut le faire. Nous les 18 %, les gueuses et les sans-dents, face au monde qui se délite telle une peau lépreuse, face aux soubresauts qui fâchent et aux tressauts qui troublent, ils ne nous restaient plus qu'une infime balade bucolique pour s'aérer les moignons et accessoirement les idées, désormais, ce sera plus ardu, plus âpre. Le privé prive.
Partons donc en balade ... raisonnée et raisonnable.
La révolution est en marche ? Mais sûrement pas en forêt.
Allez ! Abnégation, humilité et résignation. Que la balade soit et que la joie demeure, poétisons à l'envi et joieyons-nous la face.

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23 avril 2024 2 23 /04 /avril /2024 05:49
... et un zozio

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23 avril 2024 2 23 /04 /avril /2024 05:49
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23 avril 2024 2 23 /04 /avril /2024 05:48
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23 avril 2024 2 23 /04 /avril /2024 05:48
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23 avril 2024 2 23 /04 /avril /2024 05:47
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6 avril 2024 6 06 /04 /avril /2024 07:57
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6 avril 2024 6 06 /04 /avril /2024 07:56
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5 avril 2024 5 05 /04 /avril /2024 04:54

Hello les blogos ! Happy free la blogose !

Il était une fois un sourire. Un sourire délicat, empreint de légèreté, désinvolte. Un sourire printanier, heureux de l'hiver finissant et désireux de saisir pleinement les atours d'une nature renaissante. Il était une fois un sourire et le soleil. On ne pouvait décemment déterminer ce dernier par l'article "un" tant il était unique et impérial. Il y avait certes tant de soleils à travers l'espace infini mais celui-ci était lié depuis la nuit des temps au jour naissant quotidien qui éclairait ce sourire en cet instant matutinal et sur cette terre menue.
Il était une fois un sourire et le soleil. Et depuis peu, toutes les fois où l'astre apparaissait à l'horizon, le sourire semblait s'étirer plus amplement, retrouvant ainsi les exercices musculaires des commissures jusqu'ici en répit. C'était sans doute la douceur retrouvée qui l'incitait à s'allonger de plus belle, à s'étendre pleinement et à retrouver une hardiesse jamais outrecuidante. Parfois, la chaleur était telle que le sourire avait foi en son pouvoir inouï, quoique humble, et irradiait son entourage. Les oiseaux, pourtant si prompts à fuir l'importun, paraissaient moins apeurés et restaient à picorer les jeunes pousses sur les fines branches tant le sourire dégageait une sérénité apaisante.
Il était une fois un sourire et le soleil.
Au détour d'un coude d'une rivière tortueuse, le sourire fut contraint d'ouïr les nouvelles du monde. Sans doute un portable submergé par une 4 ou 5 G et qui diffusait un communiqué d'informations diffuses. C'est alors que le sourire se racornit aussitôt. Il se rétracta, se rabougrit et, au fil des nouvelles, se mua indiciblement en grimace d'une gravité que trop sérieuse.
Le soleil, jusqu'ici aimant ce compagnon badin qui soulignait combien il était impérieux, fut interloqué par ce changement radical et décida de facto de pointer tous ces rayons sur ledit portable et le crama aussi sec jusqu'à le fondre sine die telle une galette bretonne caramélisée. Ceci fait, le sourire reprit son extension, retrouva son éclat et, dans un silence numérique et un bruissement de nature, il s'éleva haut et ressuscita le déferlement de joie dont le soleil s'imprégnait pour luire.
Moralité : vive le nucléaire et l'empathie accorte.

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5 avril 2024 5 05 /04 /avril /2024 04:53
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