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Hello les blogos ! Alléluia la blogose !
À la question : « Que fais-tu ce week-end ? », j’aurais aimé répondre : « Je vais à un cercle de femmes. »
Un quoi ? Un cercle de femmes.
Bon, il est vrai que je ne suis pas une femme. J’en suis même l’inverse. Mais après tout, le genre est discutable. Et même si je n’ai pas de cycles, je monte très bien et la pédale n’a pas de secret pour moi.
Bref, j’aurais aimé participer à un cercle de femmes. Qui plus est, autour de la lune noire. Ça favorise l’affirmation de soi.
Me lover en cercle dans une tente de sudation, rouge de surcroît, prendre conscience de mon périnée et explorer les mouvements spontanés des rythmes physiologiques de la sororité dans la coriandre maltaise.
Adopter le crudivorisme et me nourrir d’air et de lumière. Être sauvage et courir avec les loups.
Se reconnecter avec la nature, la matrice, et s’épanouir dans une sexualité sacrée.
Aaaah que n’ai-je été ce que je suis !
Sinon, ce week-end, ben, je vais participer à un cercle d’hommes. Un cercle à la con, mais sans la présence de Thierry Casasnovas, devant le match de rugby France-Australie, samedi soir. Pas de jus de légumes, pas de tente de sudation, pas de prise de paroles, point d’empowerment, pas de cycles épanouis, ni de bénédiction de l’utérus.
Aaaaah que ne suis-je ce que j’ai été !
Sinon, se mettre le doigt dans le nez augmenterait le risque d’Alzheimer.
Rien à voir avec cette chronique mais ça peut faire l’objet d’une prise de conscience dans un cercle d’infâmes.
Dont je suis parfois le mandataire.
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Hello les blogos ! Beaux seins la blogose !
Fêtons les saints !
Fêtons les seins !
Fêtons l’essaim !
Certes, je suis baptisé, le divin m’émerveille, le divan m’apaise, mais je suis de peu de foi, qu’elle soit mauvaise ou de morue. Tout comme l’essaim, peu friand bien que l’abeille me charme.
Ainsi donc, il me reste les seins.
Et s’il doit en rester, autant que ce fut par paire.
En premier lieu, le sein nourricier. Même succinct, le divin breuvage, la vie. La naissance, un blanc-seing qu’il faut remplir jusqu’à la mort.
Les seins d’après, non maternels.
Ceux fêtés.
Les premiers. Les seins nouveaux, les seins privés, les seins-guliers.
Premières formes, premiers modelés, galbes naissants, mêmes ténus. Premiers mirages, premiers discernements, premières rêveries. Vue volée, vision furtive, intuition d’un merveilleux, d’un anathème.
Les seins amoureux.
L’émotion, la chair, Eros et Thanatos, chaleur et douceur. La caresse.
Enfin, les seins d’Art. Ceux de la vénus de Willendorf, des pietàs, du David de Michel-Ange, de Bellini, sur les fresques de Pompéi, d’Agnès Sorel et de Gabrielle d’Estrées, de Saint-Phalle et de Kahlo, de Renoir, de Matisse, de Fellini, de la Liberté chère à Delacroix, de Schiele et d’Otto Dix, de Bellmer, de Kiyonaga, de Crepax et de Manara, ceux de Magritte comme des yeux, un tableau intitulé « Le viol », dont acte.
Des seins, dessein, dessin.
Comme quoi.
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