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28 janvier 2023 6 28 /01 /janvier /2023 06:48

Hello les blogos ! Alegria la blogose !

 

« Ça caille pire il n’y a pas de soleil » (« ça capirinha pas de soleil ») chante Djeuhdjoah et Lieutenant Nicholson.

« E verdade » (C’est vrai)

Janvier, bien que mois préambule à tant d’autres, quand il se pare de gris, de nues lourds et de pluies rageantes, peut à la longue provoquer une excroissance du spleen de là à là, une brumaille neurasthénique du côté de la bile, noire comme de coutume, et un tædium vitae des plus incisifs. Il faut s’y faire. C’est comme ça. Il n’y a pas de beau temps, ni de mauvais. Le temps est versatile, aussi fantasque qu’un amour au départ entêté, aussi surprenant qu’un non-dit dans une phrase empruntée.

Ajoutez à cela un froid, mieux encore, des froidures, et vous aurez une macédoine cafardeuse propre à éveiller chez vous un vague à l’âme de force 4 avec houle secteur Ouest de 1.0 à 1.2 mètres.

Le moral vacille, il est temps de scintiller.

Côtoyer autrui au risque de côtoyer ô cochon ? Boire ou fumer d’évanescents effluves au risque de se déliter ? S’oublier et mirer les mires des émirs du Cachemire ? Trimer jusqu’à 64 ans au risque d’y prendre du plaisir ? Que nenni. Le mieux est de piquer une tête dans les arts, y’a pas de lézard.

Selon Etienne Souriau, dans son livre «  La correspondance des arts, éléments d’esthétique comparés », il y en aurait sept. La sculpture ou architecture, le dessin ou arabesque, la peinture représentative ou peinture pure, la musique dramatique, descriptive ou musique pure, la pantomime ou danse, la littérature et poésie ou prosodie pure, et enfin le cinéma et lavis photo ou éclairage projections lumineuses. Exit la radio, la télévision, la photographie et la bande dessinée qui tentent d’ajouter à la liste un huitième ou un neuvième art. Fi ! et pas qu’au garrot.

Plongeons dans les arts et coprolithe dans ta face janvier de merde !

Finissons donc ce mois en mirant les dessins de Love Curly, les peintures de Suzanne Valandon, de Leonor Fini et de Vermeer, découvrons les images-sons de Christian Marclay, enfonçons-nous dans les fauteuils de Mario Bellini et lisons « Terminus Malaussène » de Daniel Pennac et relisons Jim Harrison et Giono, oyons « Mi Swing Es Tropical » de Quantic et Nickodemus, « JVP » de Mr. Giscard et « Le mariage de Figaro » de Mozart, dansons n’importe quelle chorégraphie de Pina Bausch et voyons « D’où l’on vient » de Jon M. Chu, « West Side Story » de Steven Spielberg et « X » de Ti West, manière de considérer plus noir que le sien.

Ah oui, découvrez le Mixcloud « Maxime Moncafé », 100% connerie, de La Pierre du Bonheur. C’est un malade joyeux.

Ah les arts au soleil !

Même allégorique.

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28 janvier 2023 6 28 /01 /janvier /2023 06:47
Retraitez-vous !

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28 janvier 2023 6 28 /01 /janvier /2023 06:46
Le grand remplacement éternel

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28 janvier 2023 6 28 /01 /janvier /2023 06:45
Boire

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27 janvier 2023 5 27 /01 /janvier /2023 07:06

53

Hello les blogos ! Fizzzzzzzzz la blogose !

 

« Des chercheurs ont battu le record de l’impulsion d’électrons la plus courte jamais créée, produisant un signal de 53 attosecondes, ou 53 milliardièmes de milliardième de seconde. »  New Scientist

Moi, des nouvelles pareilles, ça m’fait la journée. 53 attosecondes !

Déjà, j’ignorais tout de l’attoseconde et puis, en cherchant la signification, la formule « 10−18 seconde » me replongea matutinalement et invariablement dans mes cours d’antan de mathématiques où j’étais aussi à l’aise que lors de ma première fois sexuelle pour laquelle il fallait agiter la zigounette dans le pilou pilou. Ou le contraire. J’n’ai jamais su.

53 attosecondes. Des milliardièmes de milliardième de seconde.

Cela me fait l’effet égal quand j’ouïs les résultats de LVMH en ce jour béni : « les ventes de LVMH ont flirté en 2022 avec quelque 80 milliards d’euros, le résultat net dépasse les 14 milliards et la capitalisation boursière franchit la barre des 400 milliards. »

Épatant ! Mais inaudible car incompréhensible. Ce à quoi a répondu Bernard Arnault : « Je constate avec un peu de surprise - encore qu’en France, il ne faut jamais être surpris – que les gens ne connaissent pas bien l’économie, donc on se fait critiquer (nous, les milliardaires) par des gens qui ne connaissent pas bien le sujet dont ils parlent. »

Et il a raison. Nous sommes des cons et des incultes, pardon, JE suis con et inculte. Par exemple, je ne mesure pas combien Bernard fait le bonheur des 160 000 travailleuses-travailleurs qui œuvrent à la bonne santé de la boîte, et de l’économie, ni ne mesure la portée des quelque 5 milliards d’impôts sur les sociétés que donne généreusement the big-boss pour le bien commun.

Mais ça c’est le con lambda franchouillard de base qui s’la joue expert autorisé à donner un avis technique de même autorisé. Vous ne votez plus ? Vous critiquez la réforme des retraites ou la réforme du chômage ? Vous condamnez l’inaction environnementale et écologique ? Vous blâmez les urgences sanitaires et l’autorité autoritaire et patati et patata ?

Vous êtes des cons et des incultes. Vous n’y pigez que dalle les nullos. Qu’est-ce que vous attendez pour irrémédiablement fermer vos gueules ? M’enfin !, comme le disait Gaston.

Et c’est pour ça qu’il faut prendre le temps de prendre son temps. Prendre le temps d’acquérir le savoir, voire celui de le partager. Prendre le temps d’analyser une information. Prendre le temps de la mettre en perspective, d’élargir les horizons.

Et pas en 53 attosecondes !

La même durée d’ailleurs que le plaisir ultime de ma première fois.

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27 janvier 2023 5 27 /01 /janvier /2023 07:06
WAR is good

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27 janvier 2023 5 27 /01 /janvier /2023 07:05
Vive le sport !

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27 janvier 2023 5 27 /01 /janvier /2023 07:04
THE END

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26 janvier 2023 4 26 /01 /janvier /2023 06:41

Hello les blogos ! En avant marche la blogose !

 

Aujourd’hui chers ouailles, nous célébrons la mort d’un poète : Gérard de Nerval, mort un 26 janvier 1855.

Poète romantique, il prend part aux « Trois Glorieuses », une révolution de style mai 68 qui accouchera bien après du « printemps des peuples » en 1848. Il participe au « Petit-Cénacle », un cercle amical où la bibine imbibe des mots tapageurs et où il côtoie Pétrus Borel, bohémien lycanthrope.

Inspiré par les barricades, il écrit un poème-fleuve sur le peuple.

Le peuple, son nom, sa gloire, sa force, sa voix, sa vertu, son repos.

(Un repos qu’il prendra désormais à 64 ans, voire jamais.)

 

LE PEUPLE.

 

SON NOM.

O vous qui célébrez tous les pouvoirs, ainsi

Que le canon des Invalides ;

Et qui pendant la lutte aussi

N’êtes jamais plus homicides :

Les temps sont accomplis, le sort s’est déclaré ;

Des Francs, sous les Gaulois l’orgueil enfin s’abaisse ;

Le coq du peuple a dévoré

Les fleurs de lys de la noblesse...

A présent, paraissez : à la tête des rangs

Cherchez quelques héros à proclamer très-grands 

Mais, entre tous les noms que le siècle répète,

Un seul reste à chanter... cherchez ! encore un nom,

Plus noble qu’Orléans, plus beau que Lafayette

Et plus grand que Napoléon.

 

SA GLOIRE.

Le Peuple ! — Trop longtemps on n’a vu dans l’histoire

Pour l’œuvre des sujets que les rois admirés.

Les arts dédaignaient une gloire

Qui n’avait point d’habits dorés ;

A la cour seule était l’éclat et le courage,

Et le bon goût et le vrai beau :

Les habits déchirés du peuple et son langage,

Faisaient rougir la Muse et souillaient le pinceau...

Combien ce préjugé s’efface !

Nous avons vu le peuple et la cour face à face :

Elle, ameutant en vain ses rouges bataillons ;

Lui, sous leur feu cruel, marchant aux Tuileries ;

Elle, tremblante et vile avec ses broderies,

Lui, sublime avec ses haillons !

 

SA FORCE.

C’est que le peuple aussi, malheur à qui l’éveille !

Lorsque, paisible, il dort sur la foi des serments,

Il laisse bourdonner longtemps

La tyrannie à son oreille.

Il semble Gulliver environné de nains :

Voyez, par des fils innombrables,

Des milliers de petites mains

Fixer ses membres redoutables :

Il y monte enfin, triomphe..... le voilà

Bien lié... Que faut-il pour briser tout cela ?

Qu’il se lève ! Déjà de ses mains désarmées

Il lutte avec les forts où gît la trahison,

Et son pied en passant couche à bas les armées

Comme les crins d’une toison !

 

SA VERTU.

Je crois le voir encor, le peuple, aux Tuileries,

Alors que sous ses pas tout le palais trembla :

Que de richesses étaient là !..

Étincelantes pierreries,

Trône, manteau royal sur la terre jeté,

Colliers, habits, cordons oubliés dans la fuite,

Enfin tout ce qu’avait la famille proscrite

De grandeur et de majesté !

Eh bien ! de ces trésors, rien, pour lui, qui le tente,

De les fouler aux pieds sa fureur se contente ;

Et dans ce grand château, d’où les valets ont fui,

Partout, sans rien détruire, il regarde, il pénètre,

Montrant qu’il est le roi, montrant qu’il est le maître,

Et que tout cela, c’est à lui !

 

SON REPOS

Non, rien de ces trésors, qu’il voit avec surprise,

Ne le tente ! Il confie à des princes nouveaux

La couronne qu’il a reprise

Et puis retourne à ses travaux.

Maintenant, courtisans de tout pouvoir qui règne,

Accourez : battez-vous, traînez-vous à genoux

Pour ces oripeaux qu’il dédaigne,

Et qui ne sont bons que pour vous.

Mais lorsque des grandeurs vous atteindrez le faîte,

N’ayez point trop d’orgueil d’être assis sur sa tête,

Et craignez de peser sur lui trop lourdement ;

Car, tranquille au plus bas de l’immense édifice,

Pour que tout au-dessus penche et se démolisse,

Il ne lui faut qu’un mouvement.

 

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26 janvier 2023 4 26 /01 /janvier /2023 06:41
Riad Sattouf

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