L'almanachronique

Hello les bloglos ! Grumph Grumph la blogose !

Abat, abattée, abondance, affluence, arrosement, avalanche, averse, brouillard, brouillasse, bruine, cataracte, chute, crachin, débordement, déluge, eau, flot, flotte, giboulée, goutte, grain, grêle, hydrométéore, intempérie, lavasse, marée, multitude, nielle, nuée, ondée, orage, pléiade, précipitations, profusion, quantité, rincée, sauce, saucée …

… ce sont-là les synonymes de « pluie » péchés dans le dictionnaire Crisco.

Des synonymes qui témoignent ô combien la pluie manque cruellement en ces temps de canicules hivernales, certes relatives, mais ça fait suer ! Je parle bien évidemment eut égard à ma géographie du Sud, le Nord étant infécond et superfétatoire.

Alors Manu, qui aurait pu prédire cela ? Hein ?

Me viennent alors quelques chansonnettes sur la pluie …

… celle de Brassens « L’orage », de Nougaro « La pluie fait des claquettes », qu’aurait bien aimé claquer Gene Kelly, et en parlant de trottoir trempé, Blues Trottoir « Un soir de pluie », celle de Barbara à « Nantes » ou « Pierre », de Charles Trenet « Il pleut dans ma chambre » accompagnée par Les Piteuls qui deviendront « Il était une fois » qui a également honoré la pluie avec « Viens faire un tour sous la pluie », celle de Daniel Darc « La pluie qui tombe », légèrement mélancolique, un peu moins celle de L’affaire Louis Trio « La chanson de la pluie », l’iconoclaste Mathieu Boogaerts « On dirait qu’ça pleut », celle d’Orelsan avec Stromae « la pluie » et pis c’est barre, Gilbert Bécaud « Le jour où la pluie viendra », car il le faut, pour nos mômes « La chanson de la pluie » de Bambi et un p’tit « Il pleut, il pleut, bergère » et enfin, enfin, enfin, Maurane, Hmmmmmmm, qui reprend Jean-Claude Vannier « La chanson de la pluie ».

Après ça, s’il ne pleut pas, j’irai niquer le soleil !

Hello les bloglos ! Libérez la blogose !

Une question.

Ou plutôt LA question.

Sont-ce les suffragettes ? Est-ce Betty Friedman ? Sont-ce tour à tour Socrate, Olympe de Gouges, Hubertine Auclert, Christine de Pizan, Théroigne de Méricourt, Flora Tristan ou Eugénie Niboyet ? Sont-ce alors Louise Otto, Angelina et Sarah Grimké, Élisa Lemonnier, Emily Davies, Rosa Luxemburg ou le groupe Las Sinsombreros et l’ancienne esclave Sojourner Truth ? Ou bien enfin Simone de Beauvoir, Helke Sander, Antoinette Fouque, Simone Veil ou d’autres bourgeoises ? Sont-ce les Chiennes de garde, le MLF, Ni putes ni soumises, Chloé Delaume, les Femen ou MeToo, ou encore Donald Trump ?

Qui a libéré les femmes ?

Qui ?

Oublions les précédentes allégations, parlons vrai.

C’est un 16 février 1932 qu’un modeste industriel de la région parisienne, Jean Mantelet, accomplit enfin la révolution féministe tant attendue. Oui, fi d’Olympe et de Rosa, place au renversement sociétal et culturel, que vienne l’avènement de l’insurrection et de la révolte.

À l’aide d’un presse-purée à manivelle, Jean Mantelet, qui baptisa après guerre son entreprise « Moulin X », offrira à la femme son affranchissement enfin acté et immuable en proférant un slogan imparable : « MOULINEX libère la femme ! »

Merci Jeannot !

Bon après, c’est discutable …

… certes mais tout de même !