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9 avril 2021 5 09 /04 /avril /2021 06:35
ENA THE END

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8 avril 2021 4 08 /04 /avril /2021 07:21

Hello les blogos ! Tan feliz la blogose ?

 

Les éminentes artistes inconnues : aujourd’hui Pablocita Picasso

 

Le 8 avril 1973 à Grasse, non loin de Mougins, Pablocita Picasso, injustement méconnue et fortement ombrageuse, décide de mourir le même jour que son illustre frère aîné, Pablo. Ce qui est assez fatal et peu convainquant.

Née à Malaga en Espagne, Pablocita, encouragée par sa mère, entre à l’école des Beaux-Arts de Figueres, école du modernisme catalan, où Manuel Cojones l’initie le soir à la crème du même nom. Dépitée par l’audacieux talent de son frère et le machisme couillu des maquereaux à cornes, elle quitte l’Espagne pour s’installer à Paris, à Montmartre, rue Berthe, non loin du Bateau-Lavoir. Elle rencontre Ambroisette Vollard, marchande d’art et galeriste, qui tente à l’époque de s’imposer parmi le milieu phallocentrique des mercantiles de la croûte barbouillée. C’est le début de sa période verte caca d’oie. Elle peint l’« Arlequine » et la « Bitadudule » que Gertrude Stein achète pour la modique somme de trois carottes et un poireau. Emue de tant d’attention, elle décide de pousser plus loin ses recherches picturales et se rend au musée du Colonialisme Joyeux afin d’y puiser une inspiration moderne. C’est en ces murs qu’elle découvre les masques québécois et qu’elle conçoit ce tableau qui constituera un évènement capital dans les débuts du rondisme, « Les julots d’Arles ». Pablo, alors plagiaire notoire et fumiste reconnu, s’inspire du dit tableau et bariole son improbable « Les demoiselles d’Avignon » qui reste à ce jour la plus belle arnaque artistique, au même titre que « Les tulipes » de Jeff Koons, admirables nids à fientes de pigeons, incomparables critiques d’un art piteux.

Dépréciée et dépressive, Pablocita s’associe dès lors avec Georgette Branque, guitariste en carton, et s’installe à la villa Médicis de Bormes-les-Mimosas. Elle y peindra « Les baigneurs en slip kangourou », « La grosse flûte de Pan » et le « Grand nu au fauteuil taupe ». Malgré son talent indéniable, elle ne vend aucune œuvre et plonge alors dans les dérives de l’absinthe et de la sarriette melba. Horrifiée par le bombardement de Guernica, le 26 avril 1937, elle retrouve l’inspiration et décide de porter un coup fatal au nazisme et au fascisme, qui tremblent de tant d’audace, en peignant courageusement son sépulcral « La guerre, c’est pas bien ». Nouvelle déconvenue, son tableau est refusé au musée Franco de port, elle demande sa naturalisation belge et s’installe à Namur. Regrettant très vite son geste, Namur en hiver faut se l’faire, elle s’adonne à la cocaïne et s’inscrit au parti communiste, juste pour rire. Elle peint « Staline mon loulou » et se fait expulser de la Belgique, peu sensible à l’humour. Elle décide d’arrêter la peinture et emménage dans un camping de Vallauris où elle tente de se lancer dans la poterie. Elle y rencontre Maurice Rheims, opportuniste cancéreux, et l’épouse. Ils s’installeront à grasse en 1969.

Elle termine sa vie en jouant à la pétanque avec Yves Montand, déjà nettement moins intéressé par Simone, et meurt d’une embolie pulmonaire. Ce qui est étonnant pour une femme à l’hypertrophie mammaire évidente.

Gloire à Pablocita et à toutes les femmes peintres.

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8 avril 2021 4 08 /04 /avril /2021 07:20
C'est C'est C'est célibat...

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8 avril 2021 4 08 /04 /avril /2021 07:20
La fin de vie

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8 avril 2021 4 08 /04 /avril /2021 07:19
Madone cosmique

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7 avril 2021 3 07 /04 /avril /2021 06:58

Hello les blogos ! Résilience ma blogose !

 

« Françaises, Français, mes chers compatriotes,

Je suis très heureux aujourd’hui de vous annoncer que le combat historique pour le climat et la biodiversité, l’accomplissement d’un très gros travail que les ministres ont effectué avec beaucoup de scientifiques du GIEC, est en bonne voie de concrétisation et qu’un projet de loi sera dès l’automne soumis au vote des parlementaires. Un combat, je le souligne, qui est associé avec toutes les organisations qui par l’urgence qui nous lie indéfectiblement ont convergé pour fonder l’OFB, fruit d’un long travail qui se concrétise enfin et qui, en quelque sorte, à travers vous, a un visage humain.

Les preuves d’un dérèglement majeur sont d’ores et déjà irréfutables. Le basculement de tout un écosystème…

- Hé salut ! T’en veux ?

… merci… euh…oui… le basculement de tout un écosystème, avec toutes les conséquences des actions qui ont pu être décrites et que nous voyons à l’œil nu, voire à l’orée d’un anus plus que tangible… euh… tangible… ainsi que l’accélération de ce recul… comment veux-tu ? … euh… ces dernières années est aussi la trace, d’une part des faits qui n’avaient pas toujours été anticipés, méfions-nous des pets et de ceux qui les hument, les vaches seront bien gardées et ce, en distanciel… euh…

- Hé cool man ! Tiens ! Une p’tite bouffée !

… merci… euh… le GIEC a parfaitement décrit les causes mobilisatrices des effets combinés des degrés intermittents sur la simultanéité profonde des vers luisants dans la culotte de ma sœur. Or, nous ne pouvons pas douter que tout cela peut attendre sans en penser moins pour en faire plus et qu’il y a une conséquence contributrice de notre propre survie sur… euh… sur l’éco-prothèse des scrotums boursoufflés, sur l’équilibre du clitoris, indissociable de la turlutte contre le réchauffement… euh…

- Allez, le cul de la vieille ! Une dernière ! Yes man !

… je vous propose donc un agenda-da ambitieux… à dada sur mon baudet… une beau D dans ton Q et tutti quanti… et s’il m’est permis qu’on puisse aller l’OM, je veux qu’on aille et persil, et beaucoup plus loin. Je crois profondément que le combat-woua est un combat de taon long et que nous avons sans avions la conscience intime de niquer concrètement et d’habiter la même pas nette. Ce con bas nous impose d’agir vite, d’agir’oflée, d’agir à Toire, vite et chatte, parce qu’il en faut pour tout le monde. Je sais que vous y êtes prêts, à taux zéro et quoiqu’il en croûte.

Vive la nature, vive la raie pudique et vive la rance. »

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7 avril 2021 3 07 /04 /avril /2021 06:58
Loi climat

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7 avril 2021 3 07 /04 /avril /2021 06:57
Privilège gustatif

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7 avril 2021 3 07 /04 /avril /2021 06:56
Viens poupoule...

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5 avril 2021 1 05 /04 /avril /2021 06:53

Hello les blogos ! We can be heroes la blogose !

 

Il était une fois un héros anémié, pauvre et rachitique. Autrefois vigoureux, ce premier de cordée était devenu un premier de corvée, malingre, limite prolétaire, sinon plébéien. Ce qui est vulgaire.

Il passait ses journées à musarder, expression on ne peut plus euphémistique, pour ne pas dire qu’il branlait du manche. Il se levait en matinée, vers 18h, puis il ouvrait systématiquement une boîte de raviolis qu’il boulottait froid, enfin il se mettait devant son écran d’ordinateur et visionnait sans passion et sans vomir CNews jusqu’à s’endormir mollement, enroulé dans sa couette maculée et pisseuse, achetée chez Lidl dix-neuf euros et quatre-vingt-dix-neuf cents.

Hier, alors que nous étions dimanche et qu’il s’était octroyé pour cela une once de poivre dans ses raviolis, il entendit un cri sépulcral au bas de sa fenêtre, achetée chez Lapeyre cinquante-neuf euros et quatre-vingt-dix-neuf cents. Il se leva de sa chaise et ouvrit la fenêtre. Là, devant ses yeux ébahis et pourtant pâles, il vit une scène sidérante qui ne manqua pas de le sidérer. Ce qui tombe bien. Une horrible femme, harpie et chipie comme de coutume, haranguait en son jardin devant une table garnie.

- Happe héros ! Happe héros !

A cette exhortation, amplement répétée, sa force légendaire et ses pouvoirs éteints se réveillèrent. Il retrouva sa superbe et enfila son costume, acheté chez Décathlon sept euros et quatre-vingt-dix-neuf cents. Puis il déboula dans le jardin et banda ses muscles, à défaut d’autre chose.

Bien après, on le retrouva complètement schlass et heureux, ce qui n’est pas incompatible.

L’apéro était digne d’un Pâques de bière bien frais.

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