Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
19 avril 2021 1 19 /04 /avril /2021 07:00
Sécurité !!!

Partager cet article
Repost0
19 avril 2021 1 19 /04 /avril /2021 07:00
Les coquecigrues du professeur Calembredaine

Partager cet article
Repost0
18 avril 2021 7 18 /04 /avril /2021 07:35

Hello les blogos ! Pointes-tu la blogose ?

 

Le 18 avril 1910 à La Ciotat, petite commune des grosses Bouches-du-Rhône, se déroule un évènement majeur qui va changer la face du monde. Jules Hugues dit « Lenoir », ou « Vieux gobi », ou encore « Chibre ravi », atteint de rhumatismes aigus dus à une consommation excessive d’aïoli, bouleverse les règles du jeu provençal et imagine alors un jeu de boules inouï et insolite : la pétanque.

Le jeu provençal d’antan, cher aux Temps des amours et dérivé de la boule lyonnaise dont on ne parlera pas pour ne pas humilier des fadas du bulbe, consistait, du moins pour le tir, à faire trois pas et, à terme, de lancer la boule afin d’atteindre celle de l’adversaire. Jules, en ce 18 avril 1910, rhumatismé des guiboles ou comme l’on dit à Toulon « rascassé des rotules », décide sur ces entrefaites de marquer au sol un rond et d’envoyer le cochonnet, « petit cochon lubrique », à seulement six mètres, et de jouer ainsi les « pieds tanqués », les pieds ancrés au sol, de l’occitan « pê », pied, et « tanca », pieu. La pétanque était née.

Notons que cet évènement se passe sur le terrain de boules du café « La boule étoilée » à La Ciotat, tenu par les frères Pitiot, peu docteurs et grands buveurs d’anis, et Ernest, l’un des frères, en invente les règles officielles.

Rappelons celles-ci.

Tout d’abord, avant de pratiquer la pétanque, condition sine qua non et inéluctable à son usage selon la FFPJP, la Fédération Française de Pétanque et Jeu Pataphysique, il est impérieux d’honorer pagnolesquement la boisson institutionnelle du dit jeu : le pastis. Cela consiste à boire pas moins de dix verres avant de jouer tout en gobant des olives sans recracher les noyaux. Le verre de pastis, rappelons-le, étant composé d’une dose de pastis 51, ou de Ricard pour les radasses, d’une petite dose d’eau et de glaçons. Pour les pointeurs, il est possible d’aller jusqu’à quinze, voire vingt verres. Cela favorise la sinuosité de la boule en mouvement.

Le jet du cochonnet doit se faire à une distance comprise entre six et dix mètres. Le rond de lancer, entre 35 et 50 cm, doit se situer lui à un mètre au moins du comptoir. Pas plus. Sinon on cane grave cause au cagnard de ouf qui nous sègue la goule. Après, on lance les boules, les uns à la suite des autres, manière de se rapprocher le plus du cochonnet. « Pointer » et « tirer » deviennent les verbes idoines du jeu. La partie se joue en treize points.

Notons qu’il est requis, tout au long de la partie, de commenter avec gouaille le jeu des autres, forcément « fangoules », ou « brêles », voire « enculés », de mater les radasses, plutôt « tarpins », qui ne sont pas sollicitées forcément à jouer, d’entretenir la glotte en buvant de longue et d’éloigner le plus loin possible les baltringues de parigots qui nous escagasse la con de ta mère et les alibofis.

Demain, nous verrons la recette de la tapenade, sans coriandre, ni graine de chia. Ce qui est rassurant.

Partager cet article
Repost0
18 avril 2021 7 18 /04 /avril /2021 07:34
Les coquecigrues du professeur Calembredaine

Partager cet article
Repost0
18 avril 2021 7 18 /04 /avril /2021 07:24
Les coquecigrues du professeur Calembredaine

Partager cet article
Repost0
18 avril 2021 7 18 /04 /avril /2021 07:22
Avant...

Partager cet article
Repost0
16 avril 2021 5 16 /04 /avril /2021 06:44

Hello les blogos ! Lucy in the sky la blogose !

 

Le 16 avril 1943, alors que le monde se disloque dans une langueur monotone et où nul virus baroude, un chimiste suisse, neutre par essence, cherche. Ni grand, ni petit suisse, Albert Hofmann, trente-sept ans et d’une nonchalance helvétique très prononcée, s’efforce d’étudier les propriétés stimulantes d’un acide. (Depuis des mois, avec son compère Arthur Stoll, Albert espère secrètement redonner une vigueur teutonne aux suisses amorphes.) Il s’agit de l’acide lysergique présent et produit par certains mycètes et autres végétaux dont le seigle. Il cherche donc, analyse et s’ingénie à en extraire la substantifique moelle. Tout se passe dans les laboratoires Sandoz, dont les cas de corruption à travers les âges forcent le respect, aujourd’hui Novartis, en cette belle ville bouche-trou de Bâle.

Un jour, ce 16 avril de ce fait, dans un moment d’indolence cher au bedeau des montagnes, il s’injecte par mégarde un dérivé de cet acide. Il éprouve alors des sensations euphorisantes et certaines hallucinations que l’on ne rencontre habituellement que dans les histoires d’amour qui, selon la poétesse, finissent mal. Doux euphémisme. Cette découverte inopinée va ouvrir la voie à la drogue hallucinogène mythique des années hippies-pi-hourra : le LSD. Plus connu sous le nom allemand de Lysergsäurediethylamid. Ou alors je me trompe.

Dans les années 60/70, un certain Timothy Leary, psychologue fantasque et conférencier à Harvard, reprend l’expérience fortuite d’Hofmann avec le LSD et lui trouve dès lors des bienfaits fortement salvateurs. Sa consommation, par le développement des acuités sensorielles et cérébrales, permettrait de dépasser une vision restrictive de soi-même et de son environnement. Voire un délire assez réjouissant de type orgasme puissance mille. Ken Kesey, écrivain américain, auteur de « Vol au-dessus d’un nid de coucou », approuve également ce gai constat et fonde les « Merry Pranksters » (joyeux lurons) avec qui il sillonne les Etats-Unis dans un bus comac afin d’organiser des « electric kool-aid acid tests », mouvance psychédélique plus que jamais libertaire. (Beaucoup moins dans les bus Macron où s’asseoir plus de dix heures relève de l’exploit. Et ce sans hallucinations.)

Bien évidemment, en cette période où la CIA fait la pluie et le beau temps cher à Salvador Allende, tout sera interdit par les autorités requises et ce n’est que dans ce XXI° siècle absolument radieux que le LSD retrouve de sa superbe en intervenant comme ange tutélaire à la fin de vie.

Vivement celle-ci !

Partager cet article
Repost0
16 avril 2021 5 16 /04 /avril /2021 06:44
Pivoine mon amour

Partager cet article
Repost0
16 avril 2021 5 16 /04 /avril /2021 06:44
L'union fait la...

Partager cet article
Repost0
16 avril 2021 5 16 /04 /avril /2021 06:43
Arrêtez !

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : L'almanachronique
  • : illustrations humoristiques, chroniques, dictionnaire, humeur du jour et autres plaisirs de bouche ! Libertin, hédoniste, sybarite des troquets, boisson vinicole, femme, sexe
  • Contact

Recherche