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16 juin 2016 4 16 /06 /juin /2016 05:18
2 - Tableau détail
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15 juin 2016 3 15 /06 /juin /2016 04:54

Hello les blogos ! Back to the futur the blogose !

"Plus tard, en seconde, en rhétorique, ce fut une autre fête pour le pauvre Taciturne qui ne rêvait que poésie et que l'horreur du baccalauréat à préparer n'empêchait pas de lire à droite et à gauche, de forts fragments de la littérature d'alors." Verlaine, Œuvres posthumes.

Hip Hip Pourri ! C'est le bac' les morbacs !

Aaaah le bac' ! V'là encore une chose, à l'instar de la chtouille, que j'n'ai pas eu. Zut et cornegidouille ! Encore que j'ai eu plus de chances d'attraper cette dernière qu'un diplôme, fut-il vénéré plus que vénérien. Le baccalauréat. L'angoisse du lycéen devant la page blanche, voire, en ce bas monde, devant un écran. Comme chaque année, marronnier inusable, le baccalauréat sera l'objet de bon nombre d'attentions ou d'affres selon si vous êtes journaliste ou lycéen. Mais, si je puis me permettre, restons sur ces derniers. J'ai tenté une fois la vie avec une journaliste et c'était éprouvant. Il fallait à chaque fois que je cite mes sources si je contais une anecdote et elle ne cessait jamais de m'interviewer pour connaître mes intentions, bien souvent téméraires et perfides il va sans dire. Un enfer ! Mais revenons sur les lycéens. Surtout en ce moment. Des lycéens, habillés comme des traîne-misère, qui veillent dans des nuits debout alors qu'ils devraient étudier couchés. Mazette ! Ça nous prépare, comme le disait Souchon, une belle pagaille, tant ils n'aiment pas le travail. Alors que bon, chacun le sait, le baccalauréat ouvre les portes des universités et permet dans le devenir de trouver un job. C'est connu. Tenez, prenons au hasard une université, la Sorbonne, anciennement l'Université de Paris où le baccalauréat fut justement inventé au XIII° siècle. Et prenons au hasard deux prestigieux étudiants, Luc Ferry et Manuel Valls. Le hasard fait bien les choses. N'y a-t-il pas une relation de cause à effet ? Voilà deux personnages, l'un philosophe qui a été ministre, l'autre ministre qui n'est pas plus théoricien que le premier, voilà deux arlequins disais-je, qui sont un exemple probant de ce que le baccalauréat peut produire de mieux. N'est-il pas ? C'est-y pas une exemple qu'il faut bosser au présent pour bosser dans l'avenir ? Une sorte d'excellence qui devrait nous enseigner que par le travail et pour le travail, l'on se doit d'étudier pour faire mieux et faire le mieux autour de soi. Alors les petits, gueux insoumis de pacotille, cessez vos jérémiades et criailleries et allez bosser. Passez votre bac ! Passez votre chemin ! Passez tout court ! Faites comme Valls et Ferry, étudiez, explorez, méditez, instruisez-vous et réussissez votre bac. Ainsi, dans quelques temps, après bien des brevets et des parchemins, vous serez les dignes successeurs de ces libres-penseurs qui font tant pour le bien-être des pétoncles et la félicité des acariens.

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15 juin 2016 3 15 /06 /juin /2016 04:53
Soyons vigilents !
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15 juin 2016 3 15 /06 /juin /2016 04:53
Silence !
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14 juin 2016 2 14 /06 /juin /2016 07:33

Hello les blogos ! Orage Ô des espoirs la blogose !

Il est dur de s'émouvoir. Il est plus que difficile d'être en joie à l'écoute rugissante du monde en son entier. Il est ardu d'espérer. Il est pénible de croire. Et pourtant. Dimanche dernier, en un village chéri, celui de Simorre, où j'ouvrage d'habitude, un évènement singulier m'a permis, nous a permis, d'estimer à sa juste valeur l'humain et son cœur. Le sentiment humain. Pas plus conséquent que celui d'un animal, ni plus supérieur, encore moins éminent. C'était à l'occasion de "Mode in Simorre", une fête originale autour du vêtement, de la mode, de la création, organisée par l'association "Palaces", association de commerçants, artisans, professions et artistes. En la salle des fêtes, période Pompidou-René Coty, décorée de main de maître, en ce dimanche incertain, les organisateurs, tous apprêtés, les villageois en goguette, les errants, les solitudes pour un temps oubliées, toutes et tous, se sont réunis pour un temps afin de partager quelque chose d'inédit, d'être ensemble une nouvelle fois, de faire nombre pour un instant singulier. Il y avait là des créateurs de vêtements, de bijoux, d'accessoires, des vendeurs de fringues, des maquilleuses pas encore nubiles et des coiffeuses. Autour d'un verre, de salades fleuries et de quelques saucisses grasses, ce petit monde pelotait des étoffes précieuses, câlinait des émeraudes, effleurait du bout des doigts du cuir raffiné, souriait aux répliques bien senties et échangeait des idées. Puis vint le point d'orgue de la journée. Le défilé. Un défilé sans précédent dont le désir était de singer pour un peu le défilé traditionnel des grands stylistes de mode que sont les Gaultier et autres Saint-Laurent. Ni plus, ni moins, et avec assez de modestie pour ne pas croire en une sincérité simple. Et là, ce fut la divine surprise, l'éblouissement et la joie. Sur un long tapis rouge, au son d'une musique scandée, autour d'un public fourni, l'on vit durant plus d'une heure un défilé de modèles femmes, enfants et hommes, tous amateurs et éminemment "traqueux", accoutrés comme il se doit par les créateurs du jour, désireux de montrer leur création originale. Une explosion de simplicité et de talent pur. Les tenues uniques, buissonnières et insolites, étaient soutenues par des modèles d'une diversité rare. Des jeunes filles éblouies, des vieilles qui ne l'étaient plus, des gros et des secs, des petits, des branlants et des branleuses. Toutes plus belles les unes que les autres, tous plus beaux. Fières et souriantes, superbes et gracieux. Et que dire des créations ! Rien à envier aux créateurs susdits. Simples, sobres, écarlates, triviales, gouailleuses, somptueuses, elles étaient uniques et authentiques. Ce fut une apothéose ! Le public ne se trompa pas en faisant exploser l’applaudimètre et en éructant d'un bonheur coloré très peu contenu. Il fallait voir et ouïr ce public bigarré, de paysans, d'ouvriers, de chômeurs, de vieux, de mômes chieurs, de rockers, d'ivres, de RSAistes bonhommes, d'athées et de transis, tous réunis autour de la création. Nom de Zeus et par Saint-Bacchus ! Qu'elle était belle cette journée, qu'elle était franche et simple. Unique. Partageuse. Un instant de grâce. Le genre de journée où l'on se dit que peut-être, je dis bien peut-être, qu'il y a encore du bon en nous, de l'espoir, du vivre ensemble et du savoir être. Sans attendre autre chose que ce qui est. Au présent. Alors oui, oui, trois fois oui, faisons, créons, ouvrageons, échangeons, mutualisons, associons et signifions.

Rhââ lovely !!!

Un merci rondelet à Cécile, Nathalie, Babeth, Tao et Sabrina, Magalie, Romana, Marielle, Fanny, Cathy et Sabine, Aubane, Cécile, Christophe, Jérémy, et un thank you spécial à Dominic.

Continuons !

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14 juin 2016 2 14 /06 /juin /2016 07:32
DEBOUT !!!
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14 juin 2016 2 14 /06 /juin /2016 07:31
Les navrants !
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11 juin 2016 6 11 /06 /juin /2016 06:18

Hello les blogos ! Au bar rock la blogose !

En ce 11 juin 1144, dans le chœur de la basilique Saint-Denis, de nobles personnages s'agenouillent en versant une larme émue et partagée.
Ils sont les premiers à être subjugués par un art nouveau, lumineux, un art architectural dont les racines demeurent à Sens.
Il y a là l'abbé Suger, Louis VII le Jeune, Aliénor d'Aquitaine sa meuf, Constance Clitoridienne des Abruzzes, Donemoy Hun Thibaud de Thibaud, et d'autres grands personnages du royaume, y compris des évêques hétéros.
Amis ouailles et à mi-hauteur, vous l'aurez compris, ce dont je doute, ce 11 juin 1144, l'abbé Suger inaugure le style gothique. Alléluia ! Gloire à Suger ! En ce jour béni, l'art gothique était né. Ce qui m'émoustille le catafalque, un os funéraire proche du sacrum que la femme a plus gros que l'homme, et franchement, ça m'arrange.
Mais qui était l'abbé Suger me suggérez-vous ? Et comment en était-il venu à illuminer ce qui était obscur ?
Ploum Ploum.
Fils d'un serf et d'une poule aux yeux de biche, le petit Suger, côtoyant dès sa prime jeunesse le roi Louis VI en l'abbaye de Saint-Denis, se demande après tout si le pouvoir, et la richesse qui en découle, ne sont pas choses merveilleuses en comparaison de la pauvreté. Pas con le mec ! Ainsi, ayant peu goût à la fange politique et la pratique des courbettes uropygiennes, il décide d'étudier au prieuré d'Estrées pour devenir moine. Et hop ! Vingt ans plus tard, il devient abbé des Dionysiens.
L'abbaye de Saint-Denis, dont les plus anciennes parties remontent aux rois mérovingiens de la lignée de Clovis, la palourde franche teutonne, a été très tôt un lieu de pèlerinage. En son chœur, Dagobert y fut inhumé sans son froc, Pépin le Bref et Charlemagne y furent sacrés rois des gueux.
L'abbé Suger, entrepreneur hors-pair, fait reconstruire dès lors l'église abbatiale, pour honorer comme il se doit Dieu et sa modestie légendaire.
Ses conceptions architecturales sont à l'opposé de son contemporain et rival, l'austère et ascète Bernard de Clairvaux, qui plaide lui pour le dépouillement des lieux de culte.
Suger fait entrer la lumière par des baies majestueuses, élance les lignes des colonnes, voûte et pinacle à la tâche. Sur la façade, il crée une vaste rosace, la première du genre.
L'art gothique prenait son essor. Viendront après Noyon, Rouen, Chartres, Reims, Beauvais et Choumerchec-les-Oies, peu connu, mais non dénué de charme, notamment avec son célèbre pilier de culée, en mémoire à l'abbé Méat I, plus bi qu'hétéro.
Et c'est ainsi qu'Allah est grand

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11 juin 2016 6 11 /06 /juin /2016 06:18
Illustrations d'antan du jour
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10 juin 2016 5 10 /06 /juin /2016 05:59

Hello les blogos ! Vendredi ? Ça me dit la blogose !

Vendredi,

La tragédie !

Mieux qu'un lundi

Mais pire qu'un jeudi.

L'attente étourdit,

Dur est l'après-midi,

La fin est hardie.

A quand la rhapsodie

De l'apéro pardi ?

Une tragicomédie ?

Que nenni Teddy !

Hop ! Quelques radis,

Des amis érudits,

Des glaçons, une gymnopédie,

Un pastis peu inédit

et, zou !, au paradis !

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