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26 mars 2012 1 26 /03 /mars /2012 06:47

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25 mars 2012 7 25 /03 /mars /2012 09:27

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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 07:51

Hello les blogos ! Hmmmmmm la blogose !

 

Autant que je m'en souvienne, et ce si je remonte en ce 14 février 2007 ( voir le lien ), je n'ai cessé au fil des chroniques de chroniquer sur tout, et surtout sur rien.

J'ai chroniqué sur les détresses charnelles en un printemps naissant, sur les trottoirs lassés des lois permissives, sur le tumulte des villes tentaculaires, sur le fibrome de ma voisine atrabilaire, sur les charentaises qui s'enfilent deux par deux, sur l'ivresse qui domine le nocturne désespoir en quête de phosphore, sur la médiocrité des ambitions parées d'or, sur les grands mâts touffus et les chanteurs qui chuintent d'ineptes et fuligineuses idées pré-mâchées.

J'ai chroniqué tant et plus sur le printemps que l'hiver s'en est trouvé transi d'effroi.

Bref, j'ai chroniqué et parfois sans chro, mais toujours avec sérieux et frivolité.

"Passent les cabs, filent les roues, roulent les trains, vole l'effort !"

Ploum Ploum !

Mais cela ne serait rien sans la traditionnelle chronique sur le changement d'heure au printemps venu !

Pour tout vous dire, celle-ci sera la dernière. La dernière fois que je vais tenter de vous expliquer la chose impossible et complexe.

Bon ! Cette nuit, quand il sera deux heures, il sera trois heures.

Voilà pour l'explication ! Fermez le ban !

Donc, si vous avez une Rolex, demandez à votre propre gueux, et à l'aide de gants blancs, d'en remonter le mécanisme à l'heure voulue. Si vous avez par contre une montre Shrek de chez Leader Price, démerdez-vous !

Comme dans la vraie vie !

 

Au fait, je ne sais pas si vous le savez, mais nous sommes toujours en crise.

On aurait tendance à l'oublier.

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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 07:50

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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 07:48

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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 07:46

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23 mars 2012 5 23 /03 /mars /2012 08:31

Hello les blogos ! Ah enfin la blogose !

 

Alors que je m'apprêtais à fêter dignement le retour à une certaine réalité plus sociale qu'événementielle, un rappel aux fondamentaux afin de réévaluer la grandeur de l'esprit à la lumière comparative des différents problèmes économiques de la société ( ça en brasse du vent !), voilà-t-il pas qu'une nouvelle sépulcrale en ce matin embué est venue me faucher l'herbe sous le pied, alors que tout était mis en oeuvre et de fort belle manière pour la fumer !

Claude Duneton est mort. Ce personnage haut en couleur, corrézien et admirateur d'Alexandre Vialatte, ce qui en soi est signe de santé mentale, était un dénicheur de locutions et d'expressions françaises dont il cherchait les origines et l'étymologie.

Pour une première approche à la linguistique, c'était un croustillant précepteur et pédagogue hors pair. N'en déplaise aux grincheux de la philologie populaire !

A ce propos, je vous conseille "La puce à l'oreille", recueil parfois grivois et toujours captivant.

Et dans celui-ci, au chapitre du travail, je ne résiste pas, en hommage à l'esgourdeur sautillant, à vous citer le préambule.

" Contrairement à ce que l'on pourrait croire, le monde du travail n'a pas donné grand-chose à la langue, du moins dans le domaine des locutions courantes. L'artisanat a eu beau fourmiller en façons de parler pittoresques, en images, en comparaisons alertes prises aux outils, aux gestes quotidiens, c'est une parole qui, en France, n'a jamais été reconnue. Au fond, c'est assez logique; à aucun moment le langage du travail ne s'est trouvé en contact étroit avec les deux pôles extrêmes qui ont été les véhicules majeurs de notre langue : le monde des voyous d'une part, plus hostile encore aux travailleurs qu'à quiconque parce qu'ils en étaient plus proches et aussi les victimes les plus ordinaires _ et à l'opposé celui de la bonne société, le beau monde qui ne pouvait avoir que mépris souverain à l'égard des besogneux."

On serait tenté de dire que rien n'a changé depuis. Les uns sont devenus les voyous de la République, RSA mon amour et chômage toujours; et les autres, les toujours nantis, restant ad vitam aeternam eux-mêmes et irrésistiblement eux-mêmes !

Plus loin, dans sa recherche étymologique de l'expression "avoir bon dos", Claude Duneton mentionne un dialogue singulier tiré des caquets de l'accouchée, sous Louis XIII, le non-queutard misogyne plus catholique que con. C'est dire !

" - Il y a tant de pauvres maintenant, dit une fruitière des Halles, que nous en sommes mangés. Je ne sais comment on ne fait pas un règlement sur le désordre...

- Il y a un moyen très facile d'y remédier, dit la veuve d'un échevin. Premièrement, ou les pauvres sont impuissants, ou habiles à faire quelque chose : si impuissants des bras, il faut les employer aux réparations de la ville, ils ont bon dos; si impuissants des jambes, il faut les mettre en un lieu à part, et leur apprendre à travailler des mains s'ils peuvent faire quelque chose, à quoy bon de voir tant de gueux par les rues ? Mercy de ma vie ! J'en parle comme sçavante, car dernièrement ils me pensèrent voler en mon logis !"

Plus de quatre siècles et à peine une ride !

Merci Claude !

Qu'il en soir remercié et salué bien bas.

Dans la fosse !



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23 mars 2012 5 23 /03 /mars /2012 08:30

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23 mars 2012 5 23 /03 /mars /2012 08:29

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