Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
16 avril 2016 6 16 /04 /avril /2016 09:05
Les archives
Partager cet article
Repost0
15 avril 2016 5 15 /04 /avril /2016 09:04
Visage
Partager cet article
Repost0
14 avril 2016 4 14 /04 /avril /2016 04:23

Hello les blogos ! Es-tu réelle la blogose ?

Déconnecté de la réalité ? Oh que oui mon Jean-François ! Et plutôt allègrement mon idiot peu utile. Je le revendique mon niais veau des carpettes, mon neuneu dadais, ma burne revêche. Non seulement, je le revendique mais je m'emploie à aiguiser un peu plus tous les jours cette perte nécessaire du sens de la réalité pour ne pas hurler ou dépérir de chagrin. Déconnecté ? Mais pour sûr mon sot si fat ! Un peu à la manière de Gérard Oberlé dans son livre Itinéraire spiritueux quand il évoque l'ivresse précieuse. "Le cul des bouteilles m'a servi de lorgnette et le verre à cocktail de kaléidoscope. Disons que ma vision du monde est un peu trouble. Une chance ! Quand je verrai les choses comme elles sont réellement, il sera temps de fermer boutique." Et comment ! Bien que l'ivresse ne soit pas le seul outil pour une déconnexion (terme tout compte fait disgracieux) indispensable. Certes. Mais elle est aisée et joyeuse, et en cela, elle mérite mon respect. Déconnecté ? Oh que oui mon cornichon aigre ! S'il m'était, ne serait-ce qu'un jour plein et entier, envisageable de me confronter à ta réalité mon pécore inepte, je ne crois pas que j'y survivrai. Là pour le coup, il me faudrait une sacrée dose d'alcool pour ne point user d'une violence inouïe à te démonter la gueule mon cruchon crétin. (Non pas cruchon ! Le cruchon mérite ma déférence, surtout celui de Cendrars dans "L'or", rempli de vin blanc frais. Plutôt couillon dès lors !) Car ta réalité, que j'imagine non sans mal mon lapinou benêt, se réfère bien souvent à l'abstraction nauséeuse des néants indicibles dont la médiocrité n'a d'égal que leur piètre pouvoir fallacieux. Déconnecté ? Oui-da mon gâteux emmanché ! Déconnecté mais pas ingénu. Certes non ! Tu vois, aujourd'hui, je vais même me déconnecter d'une manière réjouissante. Je te le donne en mille ! Je vais ouvrir une bouteille, en compagnie de ma douce ou de quelques amis, voire seul mais sans nulle affliction, m'en rouler une, me coller à un coteau charnel et me nourrir du soleil qui lui brille sans fatuité aucune. Et alors, je tenterai de méditer quant à un avenir plus serein, plus paisible, plus radieux. Du genre proche d'une réalité utopique. L'utopie étant, selon Théodore Monod, non pas ce qui est irréalisable mais irréalisé mon ballot balourd. Tu permets que je t'appelle mon ballot balourd mon fumier enfumé ? Allez, j'y vais. Je ne t'embrasse pas mon bêta tarte. Je suis trop déconnecté pour cela.

Partager cet article
Repost0
14 avril 2016 4 14 /04 /avril /2016 04:22
Après Alexandre le bienheureux...
Partager cet article
Repost0
14 avril 2016 4 14 /04 /avril /2016 04:21
Printemps vert
Partager cet article
Repost0
13 avril 2016 3 13 /04 /avril /2016 04:42

Hello les blogos ! Prout prout la blogose !

Depuis quelques jours, Saint Touch'touch me tripote les joyeuses, je me dis, sans valdinguer dans une béatitude primesautière, je me dis, disais-je, que ce n'est pas impossible. Non, ce n'est pas impossible. D'ailleurs à ce propos, certains abrutis disent que rien n'est impossible. Dieu qu'ils sont cons ! Cons et dangereux ! Vous me direz que l'on peut mieux faire, comme l'annotaient certains fieffés idiots de professeurs en mal de signifiants. Oui, on peut mieux faire et d'ailleurs ils ne s'en privent pas. Qui n'a pas entendu en cela qu'impossible n'était pas français ? Hein ? Ça c'est de la bêtise lourde en bouse, voire hexagonale. Ce qui se vérifie aisément et aux mâtines sonnantes. Et puis, il fait bien le dire, ce sont souvent les mêmes qui disent sans pouffer que si on veut, on peut, ou en genre anglophile, just do it ! Madré dias ! Quand j'ouïs ces inepties, j'ai le goût égorgeur qui me titille la glotte, la saveur sanguinaire qui me tarabuste l'occiput et l'envie d'en découdre, et pas seulement des grègues des sibériennes de jadis. Just do it ! Peut-on faire pire que cette américaine doctrine à la con ? Oui ! Quand on veut, on peut ! Et ils le font ! Tous les jours ! Ces fameux "ils", ces augustes sots, ces gourdiflots de la ménagerie qui n'ont de cesse d'optimiser une philosophie biaisée de l'ambition volontariste à tout berzingue et de la détermination opiniâtre légèrement pathologique, voire putride. Just do it ! Juste un doigt ! Et profond qui plus est ! Mais je m'égare, une fois de plus. Que disais-je ? Ah oui ! Je me dis que ce n'est pas impossible. C'est tout. Ce n'est pas impossible. La marge est sans doute imprécise, indécise, mais elle vacille et le doute est permis. Ce n'est pas impossible. Mais impossible de quoi me diriez-vous ? A ce stade, dois-je vous l'avouer, je n'en sais rien et, dussè-je l'admettre, je m'en fous. Ce n'est qu'une impression plutôt agréable et plaisante. C'est tout. Mais alors, me diriez-vous (vous vous permettez bien des choses mazette !), qu'en est-il de cette chronique et son intention finale ? Ce n'est pas impossible de se poser la question. Et il n'est pas impossible que j'y répondisse. Voyons voir. Ah oui ! Il n'est pas impossible de croire que l'avenir, comme l'indique la définition, soit le machin-trucmuche-bidule le plus improbable, le plus incertain et, sans doute, le plus hypothétique du trinôme temporel infini, dont les deux compères associés, que sont le passé et le présent, semblent moins indécis. Quoique. Et en cela, il n'est pas interdit de croire en des jours meilleurs. Difficile. Mais pas impossible. Quand on veut...

Partager cet article
Repost0
13 avril 2016 3 13 /04 /avril /2016 04:41
Visite matutinale
Partager cet article
Repost0
12 avril 2016 2 12 /04 /avril /2016 05:21

Hello les blogos ! Debout la blogose !

J'y suis donc allé. Nuit debout. Mais par sur une place, encore moins républicaine, debout, dans la nuit, sur la crête d'un coteau. Seul. J'étais seul. La nuit était noire, encore fraîche. J'étais debout. Une brise furtive s’inséra dans l'échancrure du col de ma lourde veste et je frémis un instant. Je ne distinguais que peu de choses. Un sombre bois sur la droite, un champ pentu sur la gauche et dans le ciel, à peine quelques étoiles lointaines et pâles. Un mélange inégal de silence et de bruits comprimait l'espace alentour. Là, un bruissement floral, ici, un mystère ténébreux, plus loin, un rossignol et partout, la tranquillité oppressante de la nuit. Debout, les mains en poche. Mes chaussures, trop fines, éprouvaient l'humidité de l'herbe. Je sentais la fraîcheur s'imprégner en moi. Frémissements. Secousses irrésistibles. Mes épaules ne cessaient de s'abaisser et de se hausser. Mouvements vains et superficiels. Je sortis alors mon tabac et décidais de m'en rouler une. Une cibiche pour un réconfort fugace. La flamme du briquet annula aussitôt la vision nocturne que j'avais jusqu'ici créée. Première bouffée. Un semblant de chaleur, peut-être imaginaire, insuffla néanmoins une assurance plaisante. Après un instant, je pus retrouver la paysage crépusculaire autour. Le bois, le champ et les étoiles plus claires à présent. Un autre chant de rossignol, plus proche, anima pour un temps la nuitée. Debout. C'est alors que des mots vinrent. Puis des phrases. Confuses, éparpillées, sans desseins. Des interrogations, des idées, des abstractions, des perceptions. Équivoques. Je m'imaginais qu'il en était de même pour toutes ces nuits debout. Et que cela dérangeait, inquiétait, troublait. L'ordre commun. Après deux heures d'immobilité, je repris le chemin du logis. Deux palombes, surprises et nerveuses, s'envolèrent. Une nuit debout. Dans la nature. En campagne. Discret. Tenace. Robuste et têtu. Une autre nuit debout à venir. Avenir incertain mais vivant. Debout.

Partager cet article
Repost0
12 avril 2016 2 12 /04 /avril /2016 05:20
Nuit debout
Partager cet article
Repost0
11 avril 2016 1 11 /04 /avril /2016 05:58
Un dimanche enivrant
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : L'almanachronique
  • : illustrations humoristiques, chroniques, dictionnaire, humeur du jour et autres plaisirs de bouche ! Libertin, hédoniste, sybarite des troquets, boisson vinicole, femme, sexe
  • Contact

Recherche